L’impact du « mobilegeddon » sur votre site Internet et son référencement

Posté le 27 février 2018

Le terme « mobilegeddon » a fait son apparition en 2015, quand Google annonçait que les sites web mobiles allaient être mieux valorisés dans les résultats de recherche, au détriment des pages qui ne sont pas encore construites pour les téléphones mobiles. À l’époque, cette information a produit l’effet d’une bombe, car beaucoup craignaient de voir leur position dégringoler. Aujourd’hui, on sait que les impacts de cette nouvelle pratique restent mesurés, notamment parce que le changement est progressif. Toutefois, il devient plus que jamais impératif de se mettre au format mobile, car les sanctions pourraient tomber un jour !

Le « mobilegeddon » ou « mobile-first », qu’est-ce que c’est ?

Les internautes sont de plus en plus nombreux à formuler leurs requêtes Google depuis leur smartphone : conscient de cette modification dans les habitudes, le moteur de recherche tente de s’adapter, afin de proposer la meilleure expérience possible à chaque utilisateur.

Concrètement, en 2018, les recherches mobiles vont sans aucun doute continuer à augmenter, au détriment de la navigation « desktop » sur ordinateur fixe, qui existe toujours, mais devient de moins en moins courante.

Aujourd’hui, Google explore et indexe les différentes pages en analysant leur version classique. Cette méthode n’est plus compatible avec les usages actuels, car des pages considérées comme lisibles peuvent, sur téléphone, être difficiles à consulter. C’est la raison pour laquelle le géant des moteurs de recherche se dirige progressivement vers l’indexation « Mobile-first ».

Concrètement, le Googlebot pour smartphone va parcourir plus souvent les sites web. Et plutôt que d’afficher les extraits et contenus issus des pages « desktop », Google valorisera les versions mobiles des sites en priorité.

Comment améliorer son positionnement sur les recherches mobiles ?

Fin 2017, Google affirmait que les recherches allaient de plus en plus être orientées « mobile ». Le but n’est pas de pénaliser rapidement les sites qui ne respectent pas les nouvelles consignes : le moteur de recherche a bien conscience que les webmasters ont besoin de temps pour proposer un site totalement compatible avec les smartphones. C’est la raison pour laquelle aucune échéance n’a été annoncée — même si l’on conseille de commencer dès que possible à revoir la structure des sites, afin de les rendre agréables sur tous les écrans.

Avant tout, il faut s’assurer que tous les contenus sont bien accessibles sur la version mobile du site : on doit pouvoir lire les vidéos, regarder les photos et consulter les textes sans aucune difficulté. En parallèle, les données structurées (balisage schema.org) ne peuvent pas uniquement figurer sur la version classique, il est indispensable de les intégrer à la version mobile. Naturellement, les métadonnées (« Title » et « Meta Description ») sont aussi incontournables, sur la version classique comme sue le site mobile.

Google informe également que les sites qui ont une URL mobile distincte (m.nomdedomaine.com, par exemple) n’ont pas besoin d’envisager de nouvelle liaison avec les pages « classiques ». Il suffit de conserver les éléments communs link rel= » canonical  » et link rel= « alternate « . Et pour les sites qui utilisent des éléments link « rel=hreflang « , le « hreflang  » de l’URL mobile doit être associée aux versions mobiles, et l’URL classique est liée aux versions « desktop ».

N’hésitez pas à consulter nos 3 conseils pour optimiser votre site sur mobile.

Des conséquences à prévoir sur le long terme

Dans son communiqué, Google informe de son projet d’évaluer les sites indépendamment, afin de savoir s’ils sont prêts pour le « mobile-first ». Tous les critères précédemment énoncés seront explorés, et le moteur de recherche ajoute que les sites qui ne sont pas responsive (et qui utilisent à la fois une version classique et une version mobile) devront faire face à une augmentation de la fréquence d’exploration, d’où l’importance de s’assurer que les serveurs puissent supporter ce changement.

Les webmasters ne doivent pas craindre de chuter sur Google à cause d’une mauvaise adaptation au mobile, car le moteur est conscient qu’il s’agit d’un travail long et complexe. Toutefois, à terme, les sites non mobiles vont perdre en visibilité dans les résultats de recherche : pour éviter cela, il faut dès maintenant se pencher sur son site mobile.

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